Notre paresse a un prix (2) - L'alimentation
Rédigé par Kevin Sartor - - Aucun commentaireLa dernière fois, je parlais de mon expérience de demander plusieurs offres de prix pour un même article et que cela avait un cout. Ici je me tourne plutôt vers le fait que nous vivons probablement tous une vie à 100 à l'heure et que cela nous fait faire des choix pas toujours optimaux (même si on conviendra que la paresse est probablement essentielle à tout être vivant)
- La "fast-food". Si je résume les aliments ultratransformés génère des apports trop élévés en calories, en sels, en éducolrants... => obésité, maladie chronique, démence. Des études psychologiques ont été réalisées afin que ceux-ci soient consommés au maximum. On citera
- Le Point de fécilité (apport optimal en sucre / sel / gras pour plaire à un maximum de la population) et possèdent donc une densité énergétique plus élevée que des ingrédients traditionnels
- La densité calorique évanescente (aliments qui fondent dans la bouche et quifont croire au cerveau que l'on en mange moins qu'on ne le pense) poussant la population à en manger davantage
- Une texture adaptée
- les aliments ultratransformés rendent les aliments plus tendres ce qui nécessite moins de mastiquation et donc une consommation plus rapide et augmente la suralimentation
- l'ajout d'amidon modifié afin d'améliorer la texture (croquant, crémeux...) ou encore l'aspect (brillant) ou pour imiter une sensation en bouche d'un autre produit (fruits comme des fraises) mais pour un prix bien moindre
- Part d'estomac: part des aliments consommés qu'une entreprise peut prendre à la concurrence qui a favorisé le grignotage/snack qui sont hypercalorique et pauvre en nutriments essentiels
- Présences d'aromes, émulsifiants, edulcorants, additifs (on en consommerait 4 kg/an)... afin d'avoir une conservation plus longue et un prix de revient plus faible au détriment de la qualité nutritive du produit final: exemple: extrait de romarin, citron... qui sont des conservateurs ou des colorants (poudre d'épinards);
- Etiquettage "propre": étiquettage qui conciste à rendre plus neutres des noms d'ingrédients ou d'additifs.
- Techniques commerciales similaires à celles des entreprises du tabac (extenseur de gamme pour toucher davantage de personnes)
- Sources
On notera aussi que certaines associations de composés pourraient avoir été utilisées afin d'augmenter l'addiction à ces "snacks".
- Les légumes et fruits frais prétranchés: outre leur prix allant de 2 à 10 fois plus élévés que leur équivalent "en vrac", ils génèrent des coûts environnementaux et sociétaux importants
- utilisation de plastique à usage unique ;
- déchets alimentaires (jusqu'à 70% du produit initial);
- coût humain (cadence du travail pour minimiser les coûts, conditions ambiantes dans lesquelles se trouve le travailleur...)
- Impact sur les bienfaits réduits des fruits, notamment de ceux riches en vitamine C, vitamine qui se dégrade à l'air libre et qui est sensible à la chaleur (jusqu'à -75% des apports).
- Le fait que certains des fruits et légumes soient traités au chlore dont l'eau de rincage qui est rejetée aux égouts pourrait également générer des composants nocifs pour l'environnement en se dégradant ultérieurement (les résidus sur les fruits sont eux en dessous des normes);
- Plus d'infos là: https://www.youtube.com/watch?v=MhYqmmBMtPQ
Vous voilà informé ;-)