Installation solaire pour l'eau chaude sanitaire, version 2019

Rédigé par Kevin Sartor - - Aucun commentaire

Voici l'analyse 2019

Pour rappels, voici les analyses 2018, 2017 et 2016

Mesures

Pour l'année 2019, l'installation solaire a fourni 100% des besoins d'eau chaude sanitaire (ECS) durant au moins 143 jours.

L'installation solaire est suffisante pour nos besoins d'avril à septembre : seulement quelques démarrages de la chaudière en mai et en septembre (2019 fut une année exceptionnellement ensoleillée, surtout en avril). Il est bon de noter que notre consommation d'ECS a augmenté d'environ 15/20 % par rapport aux années précédentes vu l'évolution du ménage alimenté par l'installation d'ECS. Toutefois les hypothèses originales ont été conservées pour les bilans suivants.

Bilans financier et environnemental

Année 2015 2017 2018 2019
Consommation électrique [kWh] 76 45 70 70
Jours 212 213 260 222
conso gaz ECS 122.4 121.6 84 114.4
Économie de gaz pour l'ECS 169.6 170.4 208 177.6
Economie Gaz [€] 101.76 102.24 124.8 106.56
Coût électrique [€] 17.48 10.35 16.1 16.1
Economie totale [€] 84.28 91.89 108.7 90.46
         
Économie   CO2 [kg] 511.0 513.4 626.7 535.1
CO2 issus de la conso électrique [kg] 34.7 20.5 31.9 31.9
Economie CO2 totale [kg] 476.4 492.9 594.8 503.2
         
Hypothèses        
Prix gaz [€/m³] 0.6      
Consommation journalière de gaz [m³] 0.8      
Energie contenue par m³ de gaz [kWh] 10.8      
Coût kWh électrique [€] 0.23      

Pour rappel, ces bilans ne tiennent pas compte du fait que certains jours l'installation fourni une partie des besoins en ECS. Globalement, l'économie est toujours d'environ 100 € par an, ce qui rend malheureusement l'intérêt économique de ce type d'installation assez faible alors que l'attrait environnemental n'est pas négligeable.

Dysfonctionnement

Un nouveau dysfonctionnement de l'installation est apparu: le capteur de température du panneau solaire est légèrement sectionné à de multiples endroits (oiseau?). Comme il s'agit d'une PT1000 (une résistance dont la valeur augmente avec la température), la température lue par la régulation voyait 80 °C en pleine nuit en novembre... Du coup, le ballon a été refroidi durant près d'un jour avant que je m'en aperçoive (identification de consommation nocturne anormalement élevée de la maison). Apparemment la régulation n'a pas d'horloge interne empêchant ce type de problème. Du coup, une alarme a été réalisée sur ma plateforme de domotique afin de vérifier si une consommation électrique anormale est détectée durant la nuit sur le circulateur de l'installation puisqu'il est instrumenté. En pratique, la régulation ne doit quasi rien consommé si ce n'est la veille qui est inférieure à 0.5 W).

Précisions

- Il est bon de préciser que le ballon d'eau chaude a été isolé avec environ 18 cm d'isolant supplémentaire ce qui réduit drastiquement les pertes. De plus, comme il a été dimensionné pour les besoins de 4 personnes mais que nous sommes particulièrement économes en eau (froide et ECS), le ballon est surdimensionné ce qui fait que nous avons droit a environ 7 jours d'eau chaude lorsqu'il est complètement chargé.

- les données du 1er au 23 novembre ne sont pas disponibles pour l'analyse, donc le bilan est a priori plus mauvais que le bilan réel de l'installation

- Pour le bilan économique, il faudrait tenir compte de l'évolution du coût de l'électricité et du gaz naturel

- A priori, l'électricité consommée par l'installation est produite par une installation solaire photovoltaïque donc le coût de l'électricité est quasi nul (autoconsommation) et le coût environnemental du à la consommation d'électricité est moindre.

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